Bienvenue dans la Crypte d’Akh Maat, un lieu sacré où débute mon voyage dans les mystères de l’Égypte ancienne.
Tout a commencé avec une simple fascination pour les pharaons, les dieux et les tombeaux. Très vite, cette curiosité est devenue une passion dévorante.
À 11 ans, je me suis lancé dans mes propres recherches, questionnant les évidences, étudiant les récits anciens et découvrant des liens oubliés.
Aujourd’hui, à 12 ans, je partage ici les étapes de mon parcours, mes découvertes, mes doutes et mes rêves. Ce lieu est ma mémoire. Mon temple. Ma vérité.
Le duo formé par Ay et Horemheb est central dans l'histoire du renversement de Toutankhamon et dans les événements qui ont suivi sa mort. Ay était un vizir puissant et l'oncle de Nefertiti, ce qui lui donnait une grande influence à la cour. Après la disparition de Toutankhamon, il devint pharaon, mais son règne est marqué par des décisions visant à effacer les traces de Toutankhamon, et particulièrement celles de son père, Akhenaton.
Dans les méandres de l’histoire égyptienne, rares sont les figures aussi fascinantes que Toutankhamon 👑. Pourtant, derrière le mystère de son règne et de sa tombe intacte se cache une vérité troublante : une volonté délibérée d’effacer son existence. Mais ce qui est le plus choquant, c’est la manière dont a été effacé le jeune garçon.
Le grand effacement orchestré par Horemheb représente l’une des phases les plus radicales de l’histoire égyptienne, particulièrement après la fin du règne de Toutankhamon. Horemheb, qui succéda à Ay, chercha à effacer toute trace de la période amarnienne, et plus spécifiquement de l’héritage de Akhenaton et de Toutankhamon
Horemheb ne mentionne ni Toutankhamon, ni Akhenaton sur ses monuments officiels. Sur les documents officiels, il se dit comme fils d’Amenhotep III. De plus, il fait sculpter son nom sur des sculptures qui ne lui appartiennent pas initialement, donc comme celles de Toutankhamon, qui ont été mutilées, et il reprend des projets de construction initiés sur Toutankhamon et les revendique pour les mettre à son compte. Mais ce n’est pas une simple destruction aléatoire : il s’inscrit dans une politique de restauration de l’ordre après l’hérésie amarnienne.
Après sa mort prématurée à 18 ou 19 ans, Toutankhamon devint une cible politique. Bien qu’il ait tenté de rétablir l’ordre après les réformes d’Akhenaton, il restait associé à cette période troublée. Ses successeurs – Ay puis Horemheb – avaient tout intérêt à faire disparaître son souvenir :
Son nom fut retiré des listes royales officielles (comme celles d’Abydos et de Karnak).
Ses monuments furent démolis, réutilisés ou modifiés, parfois avec ses cartouches remplacés par ceux de Horemheb.
Il fut exclu de la mémoire nationale, comme s’il n’avait jamais régné.
Imaginez un nom effacé des pierres, des statues détruites, une mémoire condamnée au silence. ❌ Horemheb, le général devenu pharaon, ne prend pas seulement la place de Toutankhamon. Il veut effacer jusqu'à son souvenir. Mais pourquoi chercher à entrer un roi déjà mort ?
Imaginez un enfant qui, à l'âge où l'on rêve d'aventures et de jeux, se retrouve à porter le poids d'un empire sur ses frêles épaules. 👑 Devenu pharaon à seulement 9 ans, Toutankhamon, jeune et vulnérable, doit affronter un monde d'intrigues politiques, de rivalités religieuses et de responsabilités écrasantes. Mais derrière la couronne se cache une vie marquée par le sacrifice, les rêves abandonnés et une fin tragique.
