Au-delà de cette porte, l'histoire attend d'être révélée.
Depuis mes 6 ans, l’Égypte ancienne fait battre mon cœur. À l’âge où d’autres rêvent de devenir astronautes ou footballeurs, moi, je rêvais de déchiffrer des hiéroglyphes, de comprendre les mystères des pharaons, et de fouiller des tombeaux. Mais cette passion n’est pas restée un simple rêve d’enfant : elle est devenue une véritable mission.
Horemheb ne mentionne ni Toutankhamon, ni Akhenaton sur ses monuments officiels. Sur les documents officiels, il se dit comme fils d’Amenhotep III. De plus, il fait sculpter son nom sur des sculptures qui ne lui appartiennent pas initialement, donc comme celles de Toutankhamon, qui ont été mutilées, et il reprend des projets de construction initiés sur Toutankhamon et les revendique pour les mettre à son compte. Mais ce n’est pas une simple destruction aléatoire : il s’inscrit dans une politique de restauration de l’ordre après l’hérésie amarnienne.
Il y a six ans, j’ai découvert ce qui allait devenir ma passion, ma raison de rêver et d’avancer : l’Égypte ancienne, et surtout Toutânkhamon. À l’époque, comme beaucoup, j’en avais entendu parler, mais je ne savais pas encore à quel point son histoire allait marquer ma vie. En plongeant dans les récits sur ce jeune pharaon et en découvrant son incroyable tombeau, quelque chose d’unique s’est opéré. J’ai senti un lien, une fascination, une envie irrépressible d’en savoir toujours plus.
